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La viabilité drone MQ-28 Ghost Bat !

La semaine dernière a été marquée par l’annonce de la réussite des essais en vol du drone collaboratif de Boeing en collaboration avec la Royal Australian Air Force (RAAF).

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MQ-28 Ghost Bat @ Boeing Australia


Le programme d’essais

Les démonstrations définies par la RAAF exigeaient que le MQ-28 Block 1 exécute une série de missions opérationnelles pertinentes conçues pour compléter et améliorer les capacités des plates-formes habitées existantes. Les plateformes MQ-28 non habitées et leurs versions numériques ont désormais effectué 150 heures de vol et plus de 20 000 heures de tests virtuels. Les missions de démonstration de capacités 2025 ont été achevées début juin, quatre mois plus tôt que prévu, et ont permis de valider :


· comportements autonomes et exécution de mission.

· opération multi-aéronef pour fournir une masse de combat.

· opérations de déploiement à la base RAAF de Tindal.

· en équipe avec un avion de détection et de contrôle aérien E-7A Wedgetail, et fusion et partage de données entre plusieurs drones MQ-28 et transmission de ces données à une plate-forme habitée.

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En vol avec un E-7 de la RAAF @ RAAF


Le drone collaboratif (CCA) MQ-28 Ghost Bat

Le MQ-28 Ghost Bat (chauve-souris fantôme) offre une capacité autonome unique conçue pour compléter les éléments de recherche, de fixation, de suivi et de ciblage du combat aérien avec des comportements autonomes et un risque réduit pour les plates-formes habitées. Les capacités validées tout au long de l’année 2025 seront intégrées à la version Block 2 actuellement en production, constituant la base d’une capacité opérationnelle initiale pour la RAAF et ses partenaires alliés.


Développement

Le MQ-28A Ghost Bat fait partie des efforts de l’Australie pour développer un véhicule aérien de combat sans pilote (UCAV) avancé capable de compléter les avions pilotés par l’homme dans diverses missions. Le projet s’inscrit dans le cadre d’un programme de type « Loyal Wingman » qui vise à créer une nouvelle classe d’aéronefs pouvant voler aux côtés de chasseurs pilotés dans des scénarios de combat. Ce programme a été initié par le gouvernement australien en collaboration avec Boeing Australia. Le développement de la chauve-souris fantôme a commencé avec le besoin de l’Australian Defence Force (ADF) de trouver des solutions plus polyvalentes et plus rentables pour le combat aérien. En 2019, Boeing a annoncé le premier vol du prototype, qui a marqué une étape importante dans l’évolution de la technologie aérienne sans pilote. Le MQ-28A est conçu pour fonctionner en conjonction avec les avions de chasse existants, augmentant ainsi leurs capacités et réduisant les risques pour les pilotes humains.


Le MQ-28A Ghost Bat a été spécialement conçu pour fonctionner de manière autonome, capable de mener des missions complexes avec un minimum d’intervention de contrôleurs humains. Sa conception est basée sur une intelligence artificielle (IA) avancée, ce qui lui permet de prendre des décisions en temps réel, de s’adapter aux conditions changeantes du champ de bataille et d’apprendre de ses expériences.

L’un des aspects clés du développement a été l’intégration de l’avion au programme « Team Reaper », qui explore la synergie entre les avions habités et sans pilote. Le MQ-28A est destiné à être associé à des avions tels que le Lockheed Martin F-35A et le Super Hornet en servant d’ailier, agissant comme un éclaireur, un leurre ou même une plate-forme armée au combat. 

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Au sol @ Boeing Australia


Le Boeing Australia MQ-28A Ghost Bat

Le Loyal Wingman MQ-28 Ghost Bat est un drone construit par Boeing Defence Australia pour la Royal Australian Air Force. Premier avion militaire développé et construit en Australie depuis plus de 50 ans, il a effectué son premier vol en février 2021. Le MQ-28 Ghost Bat (opens in a new tab) est un avion de combat collaboratif sans pilote (CCA) conçu pour multiplier les forces lors d'opérations de combat aérien multimissions avancées. Le MQ-28A Ghost Bat est conçu pour la furtivité, l’autonomie et la flexibilité, avec des spécifications qui le rendent très efficace dans les scénarios de combat modernes.


Taille et dimensions : le MQ-28A a une envergure d’environ 11 mètres (36 pieds), une longueur d’environ 10 mètres (32 pieds) et une hauteur d’environ 3 mètres (10 pieds). Sa taille lui permet d’assumer une variété de rôles, de la collecte de renseignements aux frappes air-sol, tout en conservant une signature radar relativement faible.


Poids : le poids à vide du MQ-28A est d’environ 8 000 kilogrammes (17 637 livres). Malgré son poids substantiel, le drone est conçu pour la vitesse et la maniabilité, sa conception étant optimisée pour équilibrer la capacité de charge utile et la furtivité.


Centrale électrique : le Ghost Bat est propulsé par un turboréacteur (Williams Inter. FJ44 ou Pratt & Whitney PW300), ce qui lui confère une propulsion efficace pour les missions à longue portée. Le moteur est conçu pour permettre au drone de fonctionner à des vitesses allant jusqu’à Mach 0,85, ce qui est comparable à la vitesse de nombreux avions de chasse modernes. Il est également capable de transporter une gamme d’armes et de capteurs tout en maintenant une portée opérationnelle impressionnante.


Portée : le MQ-28A a une portée d’environ 2 000 kilomètres (1 243 miles), ce qui le rend adapté aux missions prolongées. Cette portée permet au Ghost Bat de mener des opérations loin de sa base d’opérations, offrant une flexibilité pour la surveillance de longue durée ou les frappes contre des cibles éloignées.


Capacité de charge utile : le Ghost Bat est capable de transporter une variété de charges utiles, notamment des capteurs, des équipements de guerre électronique et des munitions à guidage de précision. Sa conception lui permet de fonctionner comme un atout multirôle, s’adaptant à un large éventail de besoins opérationnels. La capacité de charge utile peut varier en fonction de la mission et de la configuration, mais il transporte généralement entre 500 et 1 000 kilogrammes (1 100 à 2 200 livres) d’équipement.


Avionique et capteurs : le MQ-28A est équipé d’une avionique et de capteurs avancés, notamment de radars, de capteurs infrarouges et de capacités de guerre électronique. Ceux-ci lui permettent de recueillir des renseignements, d’effectuer de la surveillance et de s’engager dans des missions d’attaque électronique. Le système d’IA embarqué permet également à l’avion de fonctionner de manière autonome et de prendre des décisions en temps réel, telles que l’identification des cibles et l’évaluation des menaces.


Furtivité et capacité de survie : la conception du MQ-28A privilégie la furtivité, avec son fuselage lisse et anguleux minimisant la section efficace radar. Cela permet au drone d’opérer dans des environnements contestés, ce qui rend difficile sa détection par les systèmes radar ennemis. De plus, sa faible observabilité et sa technologie de pointe lui confèrent un avantage significatif dans les opérations de guerre électronique.


Autonomie : le MQ-28A est conçu pour fonctionner de manière autonome, mais il peut également être contrôlé à distance par des opérateurs humains. Il utilise l’IA pour planifier des missions, s’adapter aux changements de l’environnement et effectuer des tâches telles que l’acquisition, l’évitement et l’attaque de cibles. La capacité de travailler de manière indépendante ou en coordination avec des aéronefs pilotés confère au MQ-28A un avantage unique dans les situations de combat.

 

 

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