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Biélorussie, nouvelle livraison de Sukhoi Su-30SM2 !

La Biélorussie a réceptionné son troisième lot d’avions de combat Sukhoi Su-30SM2 « Super Sukhoi », l’occasion de parler également de la nacelle de guerre électronique qui l’équipe, développée au niveau national.

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L'arrivée des nouveaux appareils@ Force aérienne Biélorusse


Le nouveau lot

La Biélorussie a réceptionné ses cinquième et sixième avions de combat multirôles Sukhoi Su-30SM2. Les premier et deuxième lots, composés chacun de deux Su-30SM2, avaient été livrés respectivement en mai et en août dernier. Comme c’est l’habitude, les numéros de série sont masqués sur les photos et vidéos officielles, cependant, étant donné que les deux premiers Su-30SM2 (livrés le 27 mai) portent les numéros de série « 09 » et « 10 », il est probable que les deux nouveaux appareils se voient attribuer les numéros de série « 11 » et « 12 ».

 

Intégration de la nacelle « Veresk »

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Nacelle Veresk sous un S-30SM2 @ Froce aérienne Biélorusse


Récemment un Su-30SM2 biélorusse a été vu doté d’une nacelle de guerre électronique « Veresk » de fabrication indigène. Le brouilleur actif « Veresk » est conçu pour protéger les aéronefs de tout type contre les armes de précision guidées par radar. Le brouilleur actif « Veresk » peut être utilisé seul ou intégré à un système de défense aérienne et de guerre électronique (ECM).

À cette fin, le brouilleur actif « Veresk » génère des signaux de brouillage actifs afin de perturber le fonctionnement des systèmes de conduite de tir des aéronefs et des systèmes de missiles de défense aérienne.

Le brouilleur actif « Veresk » est un retransmetteur actif. Son principe de fonctionnement est le suivant : le brouilleur reçoit les signaux de sondage radar provenant des systèmes de conduite de tir ennemis, il analyse ces signaux, il modifie leur amplitude, leur fréquence, leur phase et leur modulation de polarisation, puis retransmet le signal modifié.

Le système génère des signaux de brouillage multiples (si le radar ennemi fonctionne en mode détection) et/ou uniques (si le radar ennemi fonctionne en mode détection). Le radar fonctionne en mode de poursuite et simule/trompe les signaux de brouillage actif en fonction de la direction et du paramètre de sélection (portée et/ou vitesse).

 

Principe actif du « Veresk »:

 

• Retarde la détection de l’aéronef protégé par un radar ennemi.

 

• Masque l’aéronef réel par de nombreuses fausses cibles.

 

• Gêne la détermination des coordonnées réelles (portée, vitesse, position angulaire) de l’aéronef protégé par un radar ennemi.

 

• Oblige un réajustement du pointage des systèmes de poursuite des systèmes de conduite de tir ennemis, les amenant à suivre une fausse cible.

 

Pour déterminer la priorité des systèmes de conduite de tir ennemis les plus dangereux, il détecte en premier lieu les radars fonctionnant en mode de poursuite (radiogoniométrie continue). Les radars sont des cibles prioritaires pour le brouillage.

Le principal avantage de la contre-mesure « Veresk » réside dans la suppression efficace des canaux de poursuite angulaire, notamment des radiogoniomètres, dont le fonctionnement repose sur les principes de la mesure d'angle monopulse. La contre-mesure complexe appliquée aux canaux de poursuite angulaire et aux canaux de poursuite de vitesse et/ou de distance induit un réajustement des systèmes de poursuite radar lors du suivi d'une fausse cible, provoquant une manœuvre de « serpent spatial » avec une forte probabilité de déconnexion de l'aéronef protégé sur les coordonnées angulaires.

 

Sukhoi Su-30SM2 "Super Sukhoi"

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Arrivée en Biélorussie @ Force aérienne Biélorusse


Ce nouveau standard dispose d’un grand nombre d’améliorations, dont plusieurs pièces et équipements en provenance du Su-35. Ce

rapprochement des deux modèles va grandement améliorer la maintenance des deux flottes. L’avion est doté d’une suite avionique similaire à celle du Su-35 basée sur une architecture ouverte utilisant des liaisons d'échange de données multiplexes et comprend un système de gestion de l'information.

Question radar, le SM2 emporte le système PESA l'Irbis-E développé par Tikhomorov NIIP. Il permet des fonctions air-air, air-mer et air-sol (cartographie au sol, affinage du faisceau). Le radar Doppler et les modes radar à synthèse d'ouverture peuvent détecter les menaces aériennes furtives faibles et très faibles. Il fonctionne en bande X avec un réseau d'antennes passives en phase (PAA) monté sur une unité d'entraînement hydraulique à deux étages (en azimut et en roulis). Le dispositif d'antenne balayé par un faisceau contrôlé électroniquement en azimut et en angle d'élévation dans des secteurs non inférieurs à 60 °. L'unité d'entraînement électrohydraulique en deux étapes tourne en outre l'antenne par des moyens mécaniques à 60° en azimut et 120° en roulis. Ainsi, en utilisant la commande électronique et le tour supplémentaire mécanique de l'antenne, l'angle de déviation maximum du faisceau croît jusqu'à 120 °. Avec une puissance nominale moyenne de 5 kilowatts, avec une cote CW de 2 kilowatts pour l'éclairage. NIIP revendique deux fois la bande passante et une agilité de fréquence améliorée par rapport aux BARS en service sur les SM1, et une meilleure capacité ECCM. L’Irbis-E peut détecter et suivre jusqu'à 30 cibles aéroportées à la fois à des distances proches de 350 ~ 400 kilomètres, et attaquer jusqu'à 8. En mode air-sol, l'Irbis-E fournit une cartographie permettant d'attaquer quatre cibles de surface avec précision avec des armes guidées tout en parcourant l'horizon à la recherche de menaces aéroportées pouvant être engagées à l'aide de missiles avec radar actif. Il peut détecter une cible avec une section efficace radar (RCS) de 3 m² jusqu'à 400 km (l'une vers l'autre, dans une zone de 100 degrés carrés), tandis qu'une cible avec un RCS de 0,01 m² a plus de 90 km.

En matière de communication, c’est le système intégré de communication multicanal, d'échange de données, de navigation et d'identification (OSNOD) qui est installé, permettant notamment aux avions et aux drones de communiquer entre eux, de maintenir un contact à grande vitesse, le tout en réseau.

Pour la motorisation, le Su-30 SM2 dispose de deux moteurs Saturn ALF-117, également montés sur le Su-35. Sa poussée est 16 % plus élevée à 14 500 kg en pleine postcombustion par rapport au moteur ALF-31. De plus, cela permet une réduction des coûts de maintenance en doublant l'intervalle entre les révisions, atteignant désormais 4 000 heures. L'allumage au plasma rend ce dernier plus efficace, réduisant également sa consommation de carburant.

 

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