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Vienne s’intéresse au F-35 !

Ce n’est pas un secret, Vienne cherche encore le remplaçant pour ses Eurofighter T1. Mais cette fois c’est peut-être le choix définitif ? Après plusieurs réflexions, voici que le F-35 pointe le bout de son nez en tant que remplaçant potentiel.



Ce n’est pas un secret, vienne cherche encore le remplaçant pour ses Eurofighter T1. Mais cette fois c’est peut-être le choix définitif ? Après plusieurs réflexions, voici que le F-35 pointe le bout de son nez en tant que remplaçant potentiel.

Rappelez-vous

Cher à l’achat, l’Eurofighter se révèle également cher à l’heure de vol. De plus, l’absence de coordination entre les pays clients, ainsi que sur le mode d’assemblage des appareils (ses éléments sont construits par chacune des parties) pose des problèmes notamment dans l’approvisionnement en pièces de rechanges. Devenu compliqué pour une modernisation digne de ce nom, le standard T1 n’a simplement plus la côte. Pire, les autrichiens ne trouvent aucun pays repreneur.

Et pour terminer, les 15 appareils sont en nombre insuffisant pour assurer la police du ciel 24/24. Seuls quelques heures par jour (6 à 8) sont possibles, lorsque la disponibilité de la flotte le permet.

Intérêt pour le F-35

La direction de l'armement du ministère autrichien de la Défense (MoD) travaille sur le futur avion depuis plusieurs années. Mais cette fois, une commission a été mise en place en vue d’étudier les possibilités offertes par le F-35 de Lockheed Martin. Il ne s’agit là, que d’une première étape. Si cette dernière est validée, le pays entreprendra alors une évaluation plus poussée avec à la clef. une possible, demande d’offre officielle.

Le remplacement des 15 Eurofighter devant s’effectuer d’ici 2030 par une flotte très moderne et plus importante. Pour ce faire, le budget de la Défense autrichien a été monté à 15,5 milliards de dollars d’ici à 2027. Ce qui laisse une marge intéressante pour financer le nouvel appareil et plus précisément le F-35 dont le coût à l’achat devrait baisser à moins de 77 millions la machine prochainement.

Une décision qui pourrait-être doublement motivée

Si les capacités techniques ne sont plus à démontrer suite aux essais dans notre pays et en Finlande. L’Autriche voit très bon œil une future collaboration avec son voisin l’Italie qui produit, la Suisse qui vient de le commander et la Tchéquie et l’Allemagne qui se dirigent tous deux en direction de l’avion américain. Les possibilités de formation, de partage d’expérience et de maintenance sont ainsi multiples. Nul doute que toutes que ces options vont peser lourds dans la décision finale.


Les besoins autrichiens

Un peu comme en Suisse, notre voisin autrichien s’est récemment positionner sur son besoin d’assurer une surveillance active de son espace aérien. Des motivations similaires sont apparues, tant pour la Suisse que l’Autriche. En effet, tant que la neutralité de la politique de sécurité et que les crises s'intensifieront dans le monde, il est impératif de faire respecter la souveraineté aérienne. Avec un survol qui n'est pas empêché, un neutre prend parti pour un camp et s'expose à des actions de vengeance de l'autre.

Sans la capacité crédible de protéger des conférences internationales ou de grands événements sportifs contre les attaques terroristes aériennes, l'Autriche deviendrait moins attrayante en tant que lieu pour de tels événements. La deuxième question était de savoir si cela nécessiterait des intercepteurs supersoniques et bien équipés. Ici aussi, la réponse est oui, car même la réaction à un vol terroriste présumé d'un avion de ligne moderne nécessite à plusieurs reprises des interceptions dans la gamme supersonique. Les drones de reconnaissance de haut vol ne peuvent être atteints que par des intercepteurs. Un avion d'entraînement armé ne peut prendre en charge qu'une partie limitée de la surveillance de l'espace aérien. Cependant, ce n'est pas la partie pertinente pour la politique de neutralité et le pilote aurait peu de chances de survivre à la rencontre avec un avion de combat étonnamment agressif.

La question a été posée à maintes reprises si la surveillance active de l'espace aérien ne pouvait pas également être prise en charge par un pays voisin. Ici la réponse est non. Depuis plus de 10 ans, les pays concluent des accords avec les pays voisins afin qu'ils puissent voler au-delà des frontières nationales si nécessaire. Mais cette coopération se limite à l'identification et à l'escorte en temps opportun des cibles aériennes civiles soupçonnées de terrorisme. L'application de la neutralité ne fait nulle part partie des accords de coopération.

Le nouveau gouvernement fédéral autrichien s'est donné pour objectif de prendre une décision. Il veut permettre aux forces armées de s'acquitter de manière efficace et efficiente de leurs tâches constitutionnelles de maintien de la neutralité et d'assurer la sécurité dans l'espace aérien. Le temps presse. Il faudrait au moins 10 ans pour reconstruire la surveillance active de l'espace aérien perdue.

Photos : 1 F-35@ USAF 2 Eurofighter @ Force aérienne autrichienne

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