Nouvelle surprise en provenance de la Chine, après le vol du « White Emperor », un second appareil de nouvelle génération a effectué son vol inaugural.
Le second aéronef vu en vol produit par Shenyang@ China Web
Shenyang effectue un vol surprise
Suite au vol du « White Emperor » par l’avionneur Chengdu (CAC) possible J-36, une autre conception développée cette fois par l’avionneur Shenyang (SAC) a secoué la toile en fin de journée. La surprise est importante, car il n’existe pas d’information précise sur ce second aéronef. Ce dernier semble plus petit que le premier. La conception semble être bimoteur, avec deux prises d'air carrées sous la racine de l'aile.
Les images ne permettent pas de voir si un cockpit est présent. De plus, on ne sait maintenant pas quel serait le rôle de cet avion, s'il s'agit d'une autre conception de 5ᵉ génération ou d’un démonstrateur JH-XX ou le GJ-11 de 6ᵉ génération.
5ᵉ ou 6ᵉ génération ?
Les doutes apparaissent maintenant avec ces deux appareils. En effet, le premier identifié « White Emperor » n° 3601 pourrait être le démonstrateur du futur J-36, selon la spécialiste chinoise Lin Chen-Huang. Dans ce cas, nous aurions affaire à un bombardier de 5ᵉ génération. Quant au second aéronef, il se pourrait qu’il s’agisse d’un démonstrateur de 6ᵉ génération. Mais rien n’est moins sûr à l’heure actuelle.
On remarquera que les deux avions ont volé en plein jour au-dessus de zones densément peuplées, il n’y a donc eu aucun effort apparent pour les cacher, même avec le secret qui entoure généralement le développement de nouveaux avions en Chine. Mieux, il semble même que tout a été fait pour que ces deux aéronefs puissent être filmés par les citoyens et apparaître aussi vite sur les réseaux sociaux.
Il faut ajouter que, pour l’instant, nous supposons qu’il s’agit dans les deux cas de démonstrateurs. Sont-ils en concurrence ou censés à l’avenir se compléter ? Et si le second était destiné à l’aéronavale chinoise ?
Hier, dans mon précédent article, je vous dévoilais les caractéristiques via ma correspondante en Chine, Line Chen-Huang, de ce que préparent les avionneurs chinois pour la 6ᵉ génération. Le flou reste cependant bien présent en ce qui concerne ce qui va réellement venir équiper ces deux appareils.
Washington et Pékin au même stade
Ces deux développements en Chine montrent des similitudes avec le projet NGAD aux États-Unis en ce qui concerne un avion de 6ᵉ génération, avec des systèmes de mission ouverts, une puissance de calcul élevée, une détection profonde et une très faible observabilité. Ces caractéristiques s’accompagneraient d’une longue portée opérationnelle, d’une vitesse élevée, d’une charge utile importante et de la possibilité d’agir comme un nœud de commandement et de contrôle ou d’effectuer des opérations de coopération avec des avions habités et sans pilote (MUM-T).
Les mois à venir vont être fort intéressants en ce qui concerne la décision finale du projet NGAD et de voir ce que feront les Chinois.
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