Le transporteur « low cost » easyJet achève une campagne de recrutement en Suisse, l’occasion de tester la tendance dans notre pays de l’attractivité du secteur aérien. En parallèle le transporteur devient partenaire du programme Iris.
L’aviation, un secteur attractif
EasyJet annonce avoir recruté pas moins de 145nouveaux membres d’équipage en Suisse pour soutenir l'arrivée de trois nouveaux avions dans sa flotte locale. Pas moins de 2'000 candidatures ont été reçues par les services des ressources humaines de la compagnie. L’occasion de publier les grandes lignes d’une étude sur l’attractivité du secteur et les métiers de navigants perçus comme des métiers de passion. L’enquête a également mis en évidence certaines idées reçues des compétences requises chez le personnel de cabine. Selon l’étude, il ressort notamment que l’aviation figure dans le top 3 des secteurs les plus attractifs en Suisse.
Ce succès corrobore les chiffres d’une étude commanditée par easyJet qui place l’aviation comme le 3ème secteur le plus attractif en Suisse juste après les nouvelles technologies et l’informatique (1) et la santé/pharmaceutique (2) et avant le tourisme/hôtellerie (4), la banque/finance (5) et le commerce de détail (6).
Jean-Marc Thévenaz, Directeur exécutif d’easyJet Switzerland a déclaré : « Notre récente campagne de recrutement à Genève et Bâle a démontré une fois de plus l'attractivité de carrières chez easyJet. Les nombreuses candidatures que nous avons reçues et l’ancienneté moyenne de nos membres d’équipage sont le reflet de notre attractivité en tant qu’employeur. EasyJet joue un rôle majeur en tant qu'employeur local, contribuant à la création d'emplois directs et indirect ans l'économie locale. Nos nouvelles recrues accueilleront nos passagers dès l’automne prochain, leur fournissant un service de qualité tout en contribuant activement à leur sécurité. »
L’étude met en avant le fait que les métiers de pilotes et de personnel de cabine sont avant tout des métiers de passion. Plus de la moitié (58,89%) des participants estiment que la passion du vol est le facteur le plus important dans le choix d'une carrière de pilote. En ce qui concerne les compétences requises plus des trois quarts (78,38%) des participants identifient la résistance au stress comme une qualité essentielle pour cette profession. La capacité à résoudre des problèmes et les compétences techniques ont également été identifiées comme importantes par une majorité des participants (58.05% et 51.69%, respectivement). En ce qui concerne le métier de personnel de cabine, l’attrait pour le voyage ressort comme l’un des premiers facteurs de choix de cette carrière : la possibilité de voyager est citée par la majorité des sondés comme première motivation. L’étude met en lumière certaines idées reçues concernant les compétences et qualités requises pour être personnel de cabine. Selon les personnes interrogées les compétences les plus essentielles pour une carrière réussie en tant que membre du personnel de cabine relèvent du service à la clientèle (70,76 % des participants) et de la communication (58,05%).
Pauline Parein, Responsable du personnel de cabine de la base easyJet de Genève commente : « Le service et la communication sont essentiels mais il s’agit uniquement de la partie visible du métier. Le métier de personnel de cabine comporte bien d’autres aspects dont le plus important : assurer la sécurité des passagers .Pour s’en assurer, nos recrues reçoivent une formation de qualité et évoluent dans un environnement où la sécurité est un point central. ».
Ce métier demande également des compétences diversifiées comme la rigueur et la constance pour s’assurer du bon suivi des procédures, une capacité d’adaptation pour la gestion de situation sensible par exemple et une bonne intelligence émotionnelle. C’est d’autant plus vrai chez easyJet dont l’approche est d’offrir à ses clients un service à la fois qualitatif et chaleureux. Le panel de compétences requises permet à la compagnie de recruter par transfert de compétences. Ainsi, des personnes en reconversion professionnelle pourront valoriser les compétences développées dans le cadre d’expériences passées, dont l’attention continue au détail, la flexibilité et l’empathie, ce qui leur permettra de garantir la sécurité des passagers tout en contribuant aux activités opérationnelles d’easyJet.
Le poids du secteur
L’étude d’easyJet va dans le sens de la perception du public. L'importance que revêtent l'aéronautique et l'aérospatiale pour l'économie suisse mérite d'être soulignée. Le secteur emploie environ 120'000 collaborateurs et crée une valeur ajoutée annuelle de16,6 milliards de francs, soit environ 2,5% du PIB de la Suisse. L'aéronautique et l'aérospatiale ont également accompli de nombreux progrès notables au cours des dernières décennies. Le rêve de voler, ou du moins la possibilité d'utiliser les services aériens sous diverses formes, est désormais profondément ancré dans la conscience socio-économique et reflète la demande d'individualisme et de mobilité d'une société. L'aviation relie avec succès les entreprises basées en Suisse à d'importants marchés d'approvisionnement et de vente dans le monde entier. Cette opportunité offre des possibilités de croissance, accroît l'attrait du site et garantit la création de valeur nationale à long terme.
Partenaire d’Iris
EasyJet devient aujourd'hui la première compagnie aérienne partenaire du programme innovant Iris, une initiative menée par l'Agence spatiale européenne (ESA) et la société de télécommunication mondiale Viasat, et qui utilise la dernière génération de technologie satellitaire pour aider à moderniser la gestion du trafic aérien (ATM). ESSP, le fournisseur de services Iris certifié par l'EASA, a engagé 18 grands fournisseurs de services de navigation aérienne (ANSP) pour accompagner les premiers vols commerciaux dont la participation de 11 Airbus A320neo easyJet, qui auront lieu en Europe cette année. Cette démarche est une première européenne dans la mise en œuvre du Ciel unique européen. Grâce à la technologie Iris, easyJet sera en mesure de faire voler ses avions de la manière la plus efficace possible pour réduire davantage la consommation de carburant et donc les émissions polluantes. D'une manière plus générale, le programme sera un élément clé de la modernisation de l'espace aérien dans l'ensemble du secteur.
La modernisation de l'espace aérien et les gains d'efficacité qui en découlent constituent un élément crucial de la trajectoire du secteur aérien vers l’objectif "zéro émission". En 2022, easyJet a annoncé son objectif provisoire de réduction des émissions de carbone (fondé sur des données scientifiques), à savoir une amélioration de 35 % de l'intensité des émissions de carbone d'ici à l'exercice 2035, en prenant comme base de référence l'exercice 2020. Cet objectif s'inscrit dans le cadre de l'engagement pris par la compagnie aérienne avec sa feuille de route à zéro émission nette d'ici à 2050.
Une gestion plus efficace de l'espace aérien est essentielle pour que l'aviation réduise ses émissions, car il s'agit de la source de réduction du carbone la plus concrète à l'heure actuelle. En effet, des itinéraires de vol plus directs permettent de réduire le temps passé dans les airs et donc de consommer moins de carburant et de réduire les émissions. Cette démarche sera essentielle pour atteindre l'objectif de la recherche sur la gestion du trafic aérien dans le Ciel unique européen (SESAR), qui consiste à réduire de 10 % les émissions de carbone de l'aviation européenne.
Iris représente une avancée technologique importante, car elle permet des communications par satellite plus rapides et plus fiables entre les appareils dans les airs et les installations au sol. Les contrôleurs aériens et les pilotes pourront ainsi améliorer leur efficacité opérationnelle en calculant les itinéraires disponibles les plus courts, en naviguant à des altitudes optimales et en utilisant des trajectoires de montée et de descente continues.
L'ESA a dirigé et financé Iris dans le but de soutenir la politique européenne en matière de Ciel unique européen grâce à une solution offrant une couverture européenne complète et reposant sur des technologies mobiles de communication par satellite de pointe et hautement sécurisées. L'ESA a mené à bien ce projet en totale coordination avec les parties prenantes de l'aviation européenne, y compris l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI), afin de s'assurer qu'Iris est pleinement conforme aux besoins et aux exigences de l'aviation européenne et mondiale. Pour atteindre cet objectif, l'ESA a mis en place un consortium industriel européen composé de plus de vingt entreprises, avec Viasat (qui a récemment acquis Inmarsat) comme maître d'œuvre.
Photo : Voler fait encore rêver @ easyjet
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